samedi 7 février 2009

Phonoscènes Alice Guy




....Dans une page du Catalogue Elge des Projections Parlantes ..
:
..."une collection complète de phonoscènes, très artistiques, dont le succès a obtenu dans le monde entier un retentissement considérable..."
Alice dès 1902 utilise pour enregistrer ses phonoscènes
l'appareil appelé "Chronophone Demenÿ"qui permet d'enregistrer sur cylindre la voix de l'artiste, si le chanteur se place tout près du pavillon. ...
deux mille personnes pouvaient ecouter des phonoscènes lors d'une fête de la revue Phono-Ciné-Gazette, le 11 mai 1907, à l'Élysée-Monmartre. ,depuis 1906,a Paris au Moulin- Rouge, au Théâtre du Gymnase, à l'Olympia, en un mot dans les grands Music- Halls de Paris et des grandes capitales,..D'ailleurs, l'Olympia et le Gaumont Palace qui diffusaient des phonoscènes dans les années 1910 ne furent pas transformés pour améliorer leur acoustique. .
Le plus complet de ces appareils est un Chronophone Automatique qui devient célèbre grâce à la séance du 27 décembre 1910. Ce jour là, deux films parlants d' Alice Guy Dans les deux vues des danseurs exécutent, en restant parfaitement en mesure avec la musique reproduite par le phonographe. une danse de gitane et une gavotte (des Mathurins)».
Le chronophone s'est vendu un peu partout .Entre 1906 et 1914, dans de nombreux pays, comme en témoignent les films tournés dans différentes langues,En 1905 le Chronophone avait des projections régulières à Londres. Le 4 avril 1907, une projection fut organisée pour le roi Edouard VII. Le 11 mai 1912, On comprend qu' Alice Guy récuse l'idée de films sonores uniquement expérimentaux